Diptyque
Composée d’élèves et de membres du personnel, une équipe de commissaires d’exposition est mise en place au sein de chaque établissement pour concevoir de manière collaborative une exposition pérenne à partir de dessins d’architectes.
Présentée en diptyque, celle-ci propose un dialogue entre une reproduction à grande échelle et un ensemble de dessins au format original. Dans chaque établissement participant, des dessins, des collages ou des photographies d’architectes de la collection du Frac dialoguent ensemble selon une présentation en diptyque : une reproduction à grande échelle avec un ensemble de fac-similés encadrés. Selon un principe de commissariat collaboratif, les « habitants » de l’établissement (élèves, professeurs, personnels, parents) sont invités à concevoir chaque exposition et à sélectionner les oeuvres qui intègrent ensuite leur espace de vie quotidien. Le projet se déploie sur un ensemble de sessions de travail. La première se déroule au Frac Centre-Val de Loire, tandis que les deux ou trois suivantes – selon les besoins – se déroulent dans l’établissement.
Contact
Julien ALEXIS
Chargé de projets territoriaux
julien.alexis@frac-centre.fr
Les expositions
CFA Est Loiret, Montargis (45)
2023
Dans cette exposition, l’équipe du CFA Est Loiret de Montargis a décidé de mettre à l’honneur le travail d’artistes et architectes qui ont œuvré sur la thématique du voyage. Entre projets réels (Beaubourg et Roissy de Chanéac et Paul Andreu), utopiques (Peter Cook avec Instant city ou Sottsass et ses Metafore), dystopiques (Luca Galofaro et Life on Mars) ou pragmatiques (Angela Hareiter et sa Future House), l’objectif de cette exposition est de proposer aux spectateurs-trices un parcours initiatique.
Entre photographies, photomontages ou dessins, les projets ici présentés offrent un riche éclectisme visuel permettant à l’imaginaire du public de se développer grâce à des structures physiques comme l’aéroport de Roissy, voguer de ville en ville avec le dirigeable d’Instant City pour atterrir métaphoriquement dans l’architecture pour mille pattes d’Ettore Sottsass.
L’équipe curatoriale : Pernelle ADAM, Lou AN RICH-BIGOT, Anaelle BOURILLON, Ilona GONCALVES, Cassandra KARAKAYA, Ambrosia LEBEDINSKY, Samantha MARTI GNON 1, Saliha SENAICI
Collège Fernand Léger, Vierzon (18)
2022
Dans cette exposition, l’équipe du collège Fernand Léger a décidé de mettre à l’honneur le travail des artistes et architectes femmes afin de visibiliser leurs travaux, bien trop souvent invisibilisées. L’objectif de cette exposition est de mettre en lumière le lien qui peut exister entre deux médiums: l’architecture et la photographie. Les projets sélectionnés questionnent les notions du vestige et de la traçabilité.
Par le biais de la photographie, comment peut-on immortaliser le savoir-faire humain? C’est dans cette perspective que les élèves ont retenu le travail du couple Bécher, qui s’attèle à photographier des usines désaffectées et abandonnées dans le paysage urbain. lis ont également sélectionnés celui de Daphné Bengoa qui capture dans un instant de vie au sein d’un décorum typiquement algérien, ainsi que le projet d’Asymptote qui révèle l’adaptabilité humaine à construire des architectures qui peuvent s’adapter à leur environnement. En parallèle, Barbara Huckova nous renvoie à des constructions simples, retournant à la rencontre des objets ordinaires. Enfin, Alisa Andrasek immortalise par un procédé numérique la capacité de l’être humain à créer des systèmes et des architectures complexes dont les formes ne sont pas sans rappeler celle de la nature.
Collège Honoré de Balzac, Azay-le-Rideau (37)
2021
Dans cette exposition, l’équipe du collège Honoré de Balzac a décidé de mettre à l’honneur une relation ludique entre l’architecture, la nature et les modules. Les projets sélectionnés nous invitent à nous interroger sur la relation qui peut exister entre l’architecture – monde du bâti – et l’environnement – monde naturel. Et si, afin de préserver la nature, l’homme modifiait son habitat pour qu’il soit en symbiose avec celle-ci ?
C’est dans cet objectif que Chanéac, Häusermann ou encore Quarmby ont créé des structures modulaires adaptées et adaptables. Et si, dans la logique de respecter la nature, l’homme décidait de s’en inspirer, de la copier ? Günter Günschel utilise la géométrie simple – que l’on retrouve dans les ruches et les cristaux – ainsi que l’inspiration minérale, dans le but de créer des structures respectueuses et intégrées. Sur cette notion d’intégration, Asymptote va encore plus loin en intégrant dans son photomontage l’Hydrapier, une structure camouflée uniquement visible depuis le sol. Enfin, BIOTHING mêle les disciplines pour finalement montrer que l’homme et l’environnement sont un tout, l’un ne pouvant aller sans l’autre.
L’équipe curatoriale : Célestine Moirin, Lorette Boulord-Paris, Antonin Ravot, Morgan Bertrand-Boucq, Yoann Sevestre, Marie-Hélène Ducasse, Mathilde Chaubet, Hélène Blot, Stéphane Redor.
Lycée Saint Paul Bourdon Blanc, Orléans (45)
2022
Dans cette exposition, l’équipe du lycée général et technologique Saint Paul Bourdon Blanc a décidé de mettre à l’honneur le travail des artistes et architectes femmes afin de visibiliser leurs travaux, bien trop souvent méconus. L’objectif de cette exposition est de mettre en lumière le lien qui peut exister entre la création numérique et la matière, les mondes naturels et technologiques. De leur cohabitation sont générées des formes complexes capables de s’adapter à nos besoins.
Travaillant à diverses échelles, Maria Mallo questionne la vision du vivant, ainsi que la capacité de notre imaginaire à créer de nouveaux mondes.
Parallèlement, le travail d’Alisa Andrasek propose des formes organiques davantages fondées sur la technologie et l’usage de l’informatique. Elle utilise le procédé numérique créer des systèmes et des architectures complexes dont les formes ne sont pas sans rappeler celle de la nature.
L’équipe curatoriale :
Apolline ; Chléa ; Fiona ; Isaline ; Louane ; Mathis ; Romain
Serena Pledet ; Carine Pilté-Allot ; Monsieur le Proviseur Sébastien Gomez.
Collège Edouard Vaillant, Vierzon (18)
2022
Dans cette exposition, l’équipe du Collège Edouard Vaillant a décidé de mettre à l’honneur le travail des artistes et architectes qui ont travaillé sur la relation entre architecture et nature. L’objectif de cette exposition est de mettre en lumière l’idée que la construction d’édifices puisse être intégrée aux paysages naturels en se fondant en eux sans les détériorer.
De James Guitet, qui réalise une architecture humaine visible, à James Wines qui insère son habitation dans la nature en imitant la forme d’un arbre, en passant par Arthur Quarmby et Charles Simonds qui expérimentent des architectures faisant acte d’harmonie, cette exposition créer le dialogue sur l’évolution de la pensée architecturale et son impact certain et possible sur la nature. Ces oeuvres communiquent avec le Monument Continu de Superstudio qui apparait ici comme la limite à ne pas franchir : à savoir une construction parasite et non utilitaire.
L’équipe curatoriale :
Anne-Laure ; Amel ; Asma ; Célia ; Esmanur ; Imène ; Kyra Naïra ; Léa ; Lee-Loane ; Lelias ; Linzy ; Yasmine.
Myriam Didier ; Monsieur le Principal Eric Gerbaud.