ArchiLab 2001
En 2001, ArchiLab s’attache plus spécialement au champ de l’habitation individuelle ou collective. L’habitation constitue un domaine d’application stratégique dans l’élaboration des positions à l’égard des problèmes liés aux effets de la mondialisation.
Comment prendre en compte l’opposition entre la compréhension culturelle de l’habitation et les phénomènes de standardisation liés à une économie de la globalisation ? Entre pragmatisme et utopie, entre désir et réalité, entre individualisme et communauté, entre usage et forme, les logiques se confrontent, traversées par une question qui reste présente, quelle que soit la problématique adoptée : c’est la question de l’ancrage dans un territoire, confrontée à celle de la migration et du nomadisme. Construire sur les cendres (projet de Kyong Park à Detroit), pour poser les bases d’une nouvelle urbanité ou concevoir l’habitation sur l’idée d’une fragmentation des espaces, sur la multiplicité des territoires réels et virtuels.
S’inscrire dans une continuité du territoire qui n’a rien de nostalgique, ou fabriquer la maison du mutant, qui peut se connecter, se faire « caméléon » et se fondre dans n’importe quel environnement, ou se déconnecter « comme il veut, quand il veut ».
ArchiLab 2001 donne à voir les expériences et les pratiques de 90 architectes, s’efforçant de montrer leurs questionnements et positions actuelles, leur capacité à transcrire le monde tel qu’il est, ou à anticiper l’à-venir sans dogme, sans explicitation de prévisions.
Commissaires : Marie-Ange Brayer, Béatrice Simonot
Comité Scientifique : Manuel Gausa, Christian Girard, Bart Lootsma, Frédéric Migayrou, Andreas Ruby
Coordination générale : Sophie Pétris
Scénographie : Matali Crasset
Vues de l’exposition
Vues de l’exposition « ArchiLab 2001 », 2001. Frac Centre-Val de Loire.